SUD AVIATION SA 318 ALOUETTE II

Histoire

Bien que faisant partie des premières voilures tournantes à réaction du monde, les Alouette II et les Lama sont encore bien présents dans tous les cieux du monde. Leur origine remonte au SE 3120, hélicoptère dont le 1er vol a lieu à Marignane le 12 mars 1955. Les premières SE 313 B Alouette II, animées par une turbine Artouste, sortent dès 1957, et sont livrées à l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre) ainsi qu’à quelques clients civils.

En 1961, apparaît une version plus puissante de l’Alouette II, équipée d’une turbine Turboméca Astazou. Désignée SA 318 Alouette II Astazou, elle effectue son 1er vol le 31 janvier 1961 et connaît un succès immédiat.

L’Alouette II est à la base de la notoriété de la division « hélicoptères » de Sud Aviation, cette société devenant au fil du temps, Aérospatiale, puis actuellement Eurocopter, membre du groupe EADS. En dehors des utilisateurs civils qui exploitent surtout cette machine pour le travail aérien, près de 50 forces armées l’ont adoptée pour des missions aussi différentes que l’observation, la liaison, l’appui feu et les évacuations sanitaires.

La série des SA 318C est motorisées par une turbine Astazou II, plus économique, plus puissante et plus fiable.1 305 Alouette II ont été produites jusqu’en 1975, parmi lesquelles 965 livrées à des forces armées. Les Forces françaises (ALAT, armée de l’air, Marine Nationale, Gendarmerie) en ont reçu pour leur part plus de 450 exemplaires.

Provenance de l’appareil exposé

D’abord immatriculé « DZ » dans l’armée de l’Air, cet hélicoptère volait à l’escadron de transport E.T 4/67 Durance qui comprenait trois Alouette II et autant de Puma. Remplacée en 1991 par un Fennec, l’Alouette II n°152 (c/n1258) est alors placée en « pot de fleur » sur la base aérienne 200 d’Apt-St Christol jusqu’à son changement d’affectation le 31 août 1998.

Après le démantèlement du 1er Groupement de Missiles Stratégiques et la dissolution du Durance, l’Alouette II, qui porte toujours son code 67-01, est affectée au Musée de l’Air et de l’Espace qui la confie au musée de Montélimar. Elle est actuellement en cours de restauration.

Propriété de l’appareil exposé : Musée de l’Air et de l’Espace

Fiche technique