DE HAVILLAND VENOM

Histoire

Si la silhouette du Venom ressemblait à s’y méprendre à celle du Vampire, c’est tout simplement en raison de sa filiation directe avec le petit chasseur britannique dont il était d’ailleurs le dernier représentant.

Le Vampire Mk8 n’avait plus grand-chose à voir avec les premières versions, et De Havilland lui donna le nom de Venom (Venin). Les nombreuses modifications touchaient essentiellement la voilure et la propulsion, celle-ci faisant désormais appel à un réacteur De Havilland Ghost.

103, puis un Ghost 105 de 2 336 kg de poussée. La voilure en légère flèche, de profil plus mince, voyait sa surface augmentée et recevait deux réservoirs supplémentaires démontables (mais pas largables).

Le premier Venom Fb1 décolla le 2 septembre 1949, et fut déclaré opérationnel dans la RAF en juin 1951. En 1954, apparaît le Venom Fb4, plus puissant et plus performant. Les gouvernes étaient assistées, et l’avion était doté de nouvelles surfaces verticales pointues. La plupart des avions de cette série ont été exportés ou construits sous licence.

C’est le cas de la Suisse qui a construit 100 Venom Fb1 et 150 Fb4 à partir de 1953. Le dernier Venom de la Troupe d’Aviation a été retiré du service en 1983, après 30 ans de bons et loyaux services.

Provenance de l’appareil exposé

Il faut avoir l’œil averti pour faire immédiatement le distinguo entre le Vampire et le Venom tant leurs formes sont similaires. Le Venom présent à Montélimar est le Fb1 n°736, un avion de la première série. Codé J-1526, il a été livré à la Force aérienne suisse le 7 janvier 1960 et a quitté le service actif le 11 juillet 1984.

Démonté, il a été érigé en pylône sur l’aérodrome de Colombier (Neuchâtel) jusqu’en 2006, date à laquelle le musée de Montélimar en a fait l’acquisition. Très abîmé, il n’est pas encore restauré !

Propriété de l’appareil exposé : Collection Privée

Fiche technique