DE HAVILLAND VAMPIRE T11

Histoire

Sous la désignation DH.113, De Havilland développa, à partir du Vampire FBM k5, une version biplace dans laquelle les deux membres d’équipage étaient assis côte à côte. Le fuselage était également allongé pour permettre l’installation d’un radar, et un réacteur plus puissant permettait de compenser l’augmentation de poids générée par ces modifications.

Le premier vol de cette version eu lieu le 28 août 1949 ; elle fut initialement commandée par l’Egypte, mais un embargo sur les ventes d’armes décrété par le gouvernement britannique modifia la destination des machines qui se retrouvèrent dans la Royal Air Force sous la désignation de NF10. Ces biplaces furent utilisés comme chasseurs de nuit. En novembre 1950 vola le prototype d’une nouvelle version biplace destinée à l’entraînement désignée DH115. Elle fut livrée à partir de la fin 1952 et désignée T11 (T pour traîner).

En cours de production, la verrière fut modifiée pour augmenter le champ de vision des pilotes et deux sièges éjectables furent installés pour améliorer la sécurité. De cette version, produite à 804 exemplaires, naîtront plus tard le Sea Venom et l’Aquilon produit en France par la SNCASO, deux avions embarqués beaucoup plus performants.

Provenance de l’appareil exposé

La restauration du Vampire T11 du Musée de Montélimar est l’œuvre de Nicolas Chareyron, adhérent du Musée, qui a passé, durant huit ans, une bonne partie de ces week-ends à le retaper. Fatigué par les conditions climatiques subies alors qu’il trônait fièrement à l’entrée de l’Ecole d’Instruction Technique de RAF Cosford dans les Midlands, il a été récupéré par l’équipe du musée le 12 juin 1989.

Plusieurs milliers d’heures de travail ont été nécessaires à Nicolas pour le refaire et le remettre aux couleurs bien voyantes de l’Air Trafic Control School de RAF Shawbury. Il a été mis à l’abri et est exposé dans le Hangar Nord du Musée.

Propriété de l’appareil exposé : MEAC

Fiche technique