DASSAULT AVIATION MIRAGE IIIA

Histoire

Le Mirage III-001, surnommé « Balzac » en référence à la réclame de Jean Mineur (Tél : BALzac 001), a effectué son premier vol le 17 novembre 1956 aux mains du chef pilote Roland Glavany. Ses qualités de vol remarquables lui ont permis de l’emporter sur d’autres prototypes, et d’obtenir de l’Etat une commande de 10 Mirage IIIA de présérie. Un peu trop petit, le Mirage III-001 n’aurait pu recevoir tous les équipements nécessaires au chasseur définitif.

De nombreuses améliorations vont donc faire évoluer le prototype vers le Mirage IIIA : voilure plus mince et plus grande, fuselage rallongé respectant la loi des aires, entrées d’air dotées de souris mobiles, réacteur ATAR 09B de 6 000 kgp avec PC, moteur fusée amovible SEPR 841 de 1680 kgp, radar Thomson/CSF Cyrano Ibis et servocommandes DED sur les 3 axes, pour ne citer que les plus importantes.

Le 12 mai 1958, Le Mirage IIIA-01 effectue son premier vol à Villaroche, toujours piloté par Roland Glavany.

Les derniers exemplaires, dont fait partie le A-09, étaient pratiquement identiques aux Mirages III C de série.

Provenance de l’appareil exposé

Le Mirage IIIA-09, qui a volé pour la première fois le 19 septembre 1959, n’a pas eu une carrière de tout repos puisqu’il a été accidenté deux fois à l’atterrissage sur la piste de Cazaux en 1960 (H. Suisse) et en 1961 (R. Farsy), sans dommages pour les pilotes.

Jugé irréparable par Dassault, il fut transféré au CEV qui l’utilisa pour tester les barrières d’arrêt Aérazur qui équipent nos bases aériennes. Propulsée par un moteur à poudre, l’Arbalète était expédiée à des vitesses croissantes dans ces dispositifs de sécurité. L’avion a fini sa carrière mouvementée en validant la crosse d’arrêt qui équipait les Mirages belges, avant de finir isoler dans un coin de la Crau !

Propriété de l’appareil exposé : MEAC

Fiche technique