DASSAULT AVIATION Mirage F1 B

Histoire

Version biplace du Mirage F1C, le Mirage F1B a décollé pour la première fois de la piste d’Istres le 26 mai 1976 aux mains de Guy Mitaux-Maurouard. Comme le Mirage III B avant lui, le F1B est chargé de la transformation opérationnelle des pilotes de chasse qui doivent ensuite voler sur le chasseur F1C, sur la version de reconnaissance F1CR ou sur l’avion de combat tactique F1CT. Seules ces deux dernières versions sont encore en service.

S’il reprend l’architecture générale du monoplace, le biplace est toutefois plus long de 30 cm et plus lourd de 200 kg en raison de l’installation du poste arrière. Ses performances sont identiques à celles du monoplace, mais son rayon d’action est plus limité, le poste de l’instructeur prenant la place d’un réservoir de 450 litres de kérosène.

Si le système d’armes et le radar Cyrano IV sont identiques sur les Mirage F1B et F1C, le biplace ne possède toutefois pas de canons internes et ne peut compter que sur ses missiles.

L’avion peut recevoir une fausse perche (perche sèche) destinée à l’instruction au ravitaillement en vol. 60 Mirage F1B ont été produits, dont 20 pour l’armée de l’Air française.

Provenance de l’appareil exposé

Tous les Mirage F1B livrés à l’armée de l’Air ont un numéro de série compris entre 501 et 520 : le premier a été livré le 21 octobre 1980 au CEAM de Mont-de-Marsan. Le n°505 est entré en service au sein de l’escadron 3/5 Comtat Venaissin (5-AE), stationné sur la base d’Orange le 11 juin 1981.

Après un court séjour au CEV, il rejoindra les escadrons 3/30 puis 3/33 Lorraine à Reims où il séjournera de 1990 à 1997. Arrêté de vol suite à des problèmes de criques, il est démonté et cannibalisé : le fuselage est transporté à Châteaudun et proposé au musée en 2006. A ce jour, l’avion a été complété ; il ne lui manque plus que la verrière avant !

Propriété de l’appareil exposé : MEAC

Fiche technique