DASSAULT AVIATION MIRAGE 2000 B

Histoire

Le prototype de la version biplace d’entraînement (Mirage 2000B), a été entièrement financé par des fonds propres de Dassault Aviation et a fait son 1er vol le 10 octobre 1980.Le Mirage 2 000B (B pour Biplace) appartient à la 3ème génération d’avions de combat Dassault à porter ce nom célèbre ; il poursuit le succès ininterrompu de ses prédécesseurs, les Mirage III et Mirage F1.

Après l’aile en flèche choisie pour le Mirage et l’ACF, Dassault est revenu à la voilure delta, celle-ci offrant, grâce aux moyens de conception moderne, un excellent compromis entre la simplicité structurale, un poids réduit, les hautes vitesses horizontales, une grande vitesse ascensionnelle, et une grande maniabilité pour une machine de taille et de puissance relativement limitées.

Bénéficiant des nouvelles technologies, le Mirage 2 000 est très manœuvrable dans toutes les configurations de vol grâce notamment aux commandes de vol électrique (CDVE) et à l’aile delta à cambrure variable. Il est donc aisément identifiable, surtout en France, où aucun autre appareil de ce type n’est en vol.

Vu de dessus ou de dessous, son aile frappe l’esprit avant tout. Une aile rognée et arrondie aux pointes, un bord de fuite formant un angle ouvert avec le fuselage et des prolongements aérodynamiques autour du moteur.

Provenance de l’appareil exposé

Tous les pilotes de chasse volant sur les Mirage 2 000 de l’armée de l’Air ont effectué leur transformation opérationnelle sur les biplaces Mirage 2000B. Comme tous ses collègues, le 2 000B s/n 516 a été livré à l’escadron 02-002 « Côte d’Or » implanté sur la base de Dijon où il portait le code 2-FM.

En juillet 1998, l’entraînement des pilotes de Mirage 2 000 est transféré à l’escadron 02-005 « Ile de France » où sont reversés les 2 000B de Dijon et leurs « petits » moteurs. Codé 5-OL, le Mirage 2 000B s/n 516 poursuit sa carrière d’avion école jusqu’à son retrait du service actif en 2007.

Il sera même utilisé plusieurs fois par les « Tators » pour les présentations Alpha lors des meetings aériens et les Salons internationaux. Transféré ensuite sur la base entrepôt de Châteaudun, il est sauvé de la ferraille car attribué au musée de Montélimar en 2011. Il a rejoint les collections en mai 2012.

Propriété de l’appareil exposé : Armée de l’Air et de l’Espace

Fiche technique