nacelles de reconnaissance comme le scanner aéroporté LIRAS, équipant les avions suisses, qui permettait d’effectuer de l’imagerie infrarouge de jour comme de nuit. Dotés des performances du chasseur, les Mirage III RS (S pour Suisse) étaient aussi de redoutables intercepteurs puisqu’ils conservaient leurs canons de 30 mm et la capacité de tir du missile air-air Sidewinder à guidage infrarouge
* Propriété de l’appareil exposé : Musée Européen de l’Aviation de Chasse
M(2 400 km/h)
2 400 km
9 600 kg
8,22 m
15,03 m
34,85 m²
2 canons DEFA 552A de 30 mm
Missiles Sidewinder
F+W Emmen licence GAMD
Suisse / France
Mirage III RS
Reconnaissance
196188
1 réacteur SNECMA ATAR 09C de 6 200 kgp avec PC
Assemblés à la Fabrique Fédérale Aéronautique d’Emmen, les 18 Mirage III RS commandés par la Suisse ont été intégrés au sein de l’Escadrille 10 de Dübendorf : ils étaient parfois déployés à Buochs au bord du lac des Quatre Cantons, où se trouvaient les ateliers d’entretien et la caverne de stockage allouée aux AMIR (Aufklärer MIRage ou Mirage éclaireurs). Le Mirage III RS codé 2103 (s/n 17-26-135/1028) a été livré le 8 août 1968 et a franchi le 1er cap des 3 000 heures de vol. C’est à cette occasion qu’il a été orné de l’aigle de l’escadrille 10 sur le côté gauche de la dérive. Après avoir effectué un total de 55 700 heures de vol, les Mirage III RS ont quitté le service actif le 17 décembre 2003. Réformé le 31 décembre 2003, le J-2103 totalise à lui seul 3 410 heures de vol.
militaires du pays. Les Mirage III R (1er vol le 31 octobre 1961) et RD ont été conçus pour cette mission, et leur pointe avant abritait 4 caméras OMERA pouvant prendre des vues vers l’avant, en oblique et en verticale. Montées en lieu et place du radar de l’intercepteur, ces caméras emportaient un magasin de pellicules permettant 360 prises de vues, soit 1 400 négatifs à traiter dès après l’atterrissage !
La capacité de recueil des avions était augmentait par la possibilité d’emporter sous le fuselage toutes sortes de
Depuis que l’arme aérienne existe, la reconnaissance a toujours tenu une place primordiale dans le règlement d’un conflit, et les états-majors, avide d’informations sur la position et la stratégie ennemies, n’hésitent généralement pas à considérer son action comme déterminante. Situés à la pointe de l’information militaire, les avions de reconnaissance doivent, par leurs capacités techniques et tactiques, pourvoir à la collecte d’informations et à leur transmission au profit des directeurs politiques et
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