* Propriété de l’appareil exposé : Musée Européen de l’Aviation de Chasse
M(2 400 km/h)
2 400 km
10 000 kg
8,22 m
15,50 m
34,85 m²
2 canons DEFA 552A de 30 mm
Missiles Sidewinder
GAMD
France
Mirage III BS
Transformation opérationnelle
1960
1 réacteur SNECMA ATAR 09C de 6 200 kgp avec PC
Toutes les Forces aériennes qui ont adoptés le Mirage III pour assurer la protection aérienne de leur pays ont aussi commandés l’avion en version biplace. La Suisse disposait de 57 monoplaces de chasse ‘Mirage III S), de 17 monoplaces de reconnaissance (Mirage III RS) et de 4 biplaces (Mirage III BS). Ces derniers ont été utilisés pour la transformation opérationnelle, l’entraînement au pilotage sans visibilité et les contrôles périodiques.
L’avion exposé (s/n 227F/BSI) a été le premier livré aux Troupes d’Aviation le 2 avril 1964, et a participé au sein de l’Instru F1St 14 à la formation des pilotes des Fliegerstaffel 16 et 17 à Payerne. Il a été modernisé en 1990.
Fabriqués de toute pièce par Dassault, contrairement au reste de la commande suisse, les biplaces furent intégrés indifféremment aux escadrilles 16 et 17 où ils formèrent les pilotes de chasse. Deux d’entre aux seront détruits et remplacés par deux Mirage III BE, achetés de 2nde main à l’armée de l’Air en 1983. Comme tous les Mirage Suisse, les biplaces ont subi un chantier de modernisation au cours de l’année 1990.
le 20 octobre 1959 ; le biplace dérivait du
Mirage III C dont il reprenait l’essentiel de la structure ; les différences se situant au niveau du fuselage, plus long de 80 cm, et des équipements nécessaires au deuxième poste pilote. Démuni de radar, le biplace abritait, dans sa pointe avant métallique, le système de conditionnement cabine.
La Suisse a commandé 4 biplaces baptisés III BS, équipés de réacteurs Atar 09C3, dont la livraison s’est échelonnée de 1964 à 1972.
Les caractéristiques et les performances du Mirage III étaient tellement différentes de celles des chasseurs de génération précédente, qu’il fut rapidement nécessaire, aux Forces aériennes l’ayant choisi, de pouvoir disposer d’un biplace de configuration identique. Sa mission de base allait permettre l’apprentissage délicat d’un avion à voilure delta, et la familiarisation au vol supersonique. René Bigand, chef pilote de la GAMD, décolla pour la 1ère fois le Mirage III B
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