Pour les marquages d’origine, l’équipe des bénévoles s’est lancée dans le décapage de la couche de peinture verte qui avait été appliquée à l’époque par les militaires. Cela a permis de faire apparaître les cocardes ainsi que les deux lettres de son indicatif.
Peinture de la cocarde sur l'extrados de l'aile droite avec, en arrière- plan, la cocarde d'origine du fuselage
Cocarde du fuselage d'origine après décapage
de la couche de peinture verte la recouvrant
Entre temps, Claude Tourniaire, de l’association d’Orange « Les Amis de la 5ème Escadre », a fait don au musée d’un saumon droit et d’un aileron droit.
Puis, le nettoyage du moteur et des pièces mécaniques (roulette de queue, commande de vol, etc.) a été fait.
Jusqu’ici, rien de bien différent par rapport aux autres restaurations réalisées par les bénévoles du musée.
C’est pour la peinture extérieure que les choses ont pris une nouvelle direction. Après réflexions, le choix a été de ne pas refaire une peinture complète, mais de conserver la peinture d’origine, de réaliser les réparations des dégâts de la structure causés par le transport et le stockage, mais de conserver les traces d’usures liées à l’utilisation de l’avion.
Un nettoyage approfondi a été fait (eau, éponge à récurer et huile de coude) ayant pour objectif d’éliminer la couche de peinture oxydée.
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